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5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 11:12

Préparez un chapelet de gousses d’ail, un maillet et un pieu, un crucifix, un peu d’eau bénite avant de vous lancer dans la lecture de cet article. Car c’est au royaume des morts vivants, des vampires que je vous convie !

Dimanche 28 Octobre Arte nous réservait un Thema intitulé « Les vampires contre attaquent ».

Le « Dracula, prince des ténèbres » de Terence Fisher en 1966 avec Christopher Lee ne méritait pas les trois « 7 » que lui décernait mon journal télé. Du coup, je me suis demandé s’il en va des livres comme des films, si le temps qui passe les rend parfois un peu plus fadasse. Oui, l’écriture, le style, le vocabulaire, les thématiques évoluent.

En tout cas je m’étais plus régalé la semaine précédente avec « Underworld » de Len Wiseman en 2003 avec Kate Beckinsal qui a joué aussi l’année suivante dans « Van Helsing » un film de Stephen Sommers. On est ici loin du cinéma fantastique et du cinéma d’horreur, c’est du pur film d’action. Idem pour « Blade » avec Wesley Snipes. J’en ai profité pour les revoir tous vite avec les enfants avant de les remettre en carton. Ils finiront sur la Foire à Tout.

Etonnamment c’est l’ambiance de « Nosferatu », le film muet de Murnau de 1922, qui a le plus impressionné mes gamins. Comme quoi, l’esthétique de ce film est toujours efficace ! Certaine œuvre dit-on ne prenne pas une ride ! C’est la même chose pour les livres. C’est pour ça que les classiques méritent qu’on y revienne sans cesse, surtout lorsqu’ils sont à l’origine d’un mythe littéraire.

Comme tout Thema qui se respecte, la chaîne nous entraînait ensuite dans des documentaires sensés développer le sujet. C’est ainsi qu’on a pu découvrir le personnage de Bela Lugosi qui incarna Dracula dans les années 30. Et puis une enquête un peu fastidieuse sur une princesse vampire. Le reportage était mené comme une enquête des Experts ou de Bones. Anthropologues judiciaires, médecin légiste et autres étaient convoqués pour servir de caution scientifique aux investigations d’un historien et d’archéologues autrichiens qui nous faisaient découvrir les étranges pratiques funéraires de cette Europe centrale du milieu du 18ème siècle marquée par des vagues de peurs irraisonnées du vampirisme. Dommage, on ne saura rien de très concret sur le folklore qui a vu naître ces personnages fantastiques.

Bon ! repartons aux sources avec le Dracula de Bram Stoker. C’est un roman classique de la littérature fantastique. Résumé : Jonathan Harker, clerc de notaire londonien, est envoyé en Transylvanie auprès du comte Dracula : le boyard souhaite en effet acquérir une maison à Londres, où il souhaite se rendre prochainement. Mais malgré la politesse de son hôte, le jeune Jonathan se sent terriblement mal à l'aise en sa présence, sans qu'il ne parvienne à définir précisément les causes de son appréhension. Surviennent alors des évènements étranges...

Que sait-on de l’auteur ? Bram Stoker est né à Dublin en 1847. De santé fragile, il a une enfance difficile. Il entre au collège. Et sa première grande passion est pour le théâtre. Il se lance ensuite dans l’écriture : essais, critiques….Il entre en 1890 dans une organisation spiritualiste versée dans la magie «  le golden dawn in the outer ». Dans la préface de notre édition, Tony Faivre nous indique « qu’il était pénétré d’ésotérisme, […] qu’il vivait ses idées en véritable adepte, car elles n’étaient pas pour lui simple apport de données objectives et mécaniques, mais expériences senties et authentiques. » Plus loin il ajoute : « Il est certain que tous les individus qui ont participé de façon active à la vie de l’ordre de la Golden Dawn ont été marqués d’une empreinte ineffaçable. Leurs pratiques magiques leur a paru à la fois efficaces et exaltantes ».

Donc pas de surprise si son succès vient avec l’écriture fantastique et l’invention de Dracula. Le roman est édité en 1897. Il lui demande près de dix ans de travail. Il met beaucoup de perfectionnisme dans sa mise en scène qui parfois s’apparente à une étude ethnologique ou folklorique. Le nom même de Dracula est emprunté à Vlad Dracul, un personnage historique, un prince roumain connu dans la légende sous le nom de Vlad l’empaleur qui résista à l’envahisseur turc. Vlad V de Wallachie (1431-1476) était célèbre pour sa cruauté. Il est surtout connu pour avoir fait ériger une « forêt des empalés » aux frontières de son royaume.

Le roman s’appuie aussi sur le fond folklorique de l’Europe orientale qui est le domaine des vampires où ils sont connus sous les noms de brucolaques en Grèce, de vourdalaks en Serbie, de nosferats en Roumanie, oupires en Pologne…Mais le genre vampirique entre en littérature au 19ème siècle avec « La Carmilla » de Joseph Sheridan en 1872 et « Dracula» de Bram Stocker en 1897.

Qu’est-ce qu’on peut dire du genre fantastique ? C’est un prolongement du merveilleux. Il met en scène des évènements qui ne peuvent être expliqués par les lois naturelles. Ici, réel et imaginaire, naturel et surnaturel doivent se rencontrer et se contaminer. Ce qui différencie le fantastique de l’univers merveilleux c’est le mystère. Dans le merveilleux les modes naturels et surnaturels coexistent, cohabitent sans heurts ni conflits. Le conte de fée se déroule dans un monde où l’enchantement va de soi et où la magie est de règle. Donc rien d’épouvantable, rien d’étonnant.

Au contraire, dans le fantastique, le surnaturel apparaît comme une rupture de la cohérence. Le surnaturel devient source d’interrogations, d’hésitations. Il est troublant, menaçant. Il suscite le frisson et la peur.

Autre grande différence entre les deux univers : les contes de fées ont un dénouement heureux et les récits fantastiques se terminent presque toujours de façon sinistre et dramatique.

Quant à l’horreur c’est un genre plutôt cinématographique qui renvoie à des critères esthétiques surtout. En terme d’écriture c’est un récit cauchemardesque qui fait du sur place. L’histoire n’évolue pas. La situation est bloquée et on ne parvient pas à s’en échapper. Le temps est comme suspendu.

En marge du fantastique proprement dit on rencontre des récits d’aberrations scientifiques de quelques savants fous. Et toutes ces histoires liées aux phénomènes paranormaux, dans la mesure où le paranormal est considéré comme une réalité, une croyance par de nombreux auteurs.

Comment fonctionnent les récits fantastiques ? On entre souvent assez rapidement dans le vif du sujet à moins que l’auteur propose un préambule dans lequel le narrateur met le lecteur dans une certaine confidence.

Le récit évolue souvent de façon graduelle. « Le récit après avoir posé les jalons successifs, s’achève au point culminant de l’histoire, au moment de l’irruption de l’insolite, de l’émergence de l’inexplicable ». On parle aussi souvent de composition en ligne brisée. Ici, le surnaturel frappe à intervalles plus ou moins réguliers, souvent de plus en plus forts, pour aboutir à la folie ou à la mort.

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22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 08:55

Samedi 20 Octobre, nous nous sommes arrêtés au Plessis Bouchard avec les enfants pour assister aux « Contes du ki mo no », dans le cadre du 25ème festival théâtral du Val d’Oise.

Bref, 40 mn de bonheur au son du koto, une sorte de harpe aux sons très cristallins et une rêverie dans l’univers des contes asiatiques.

Il y a quelque chose d’universel dans ces contes, à moins qu’ils ne soient adaptés, mis en scène et interprétés de façon à nous évoquer des récits connus. La morale par contre n’est pas toujours si accessible que ça !

J’ai particulièrement aimé l’histoire de Sun et Petit Sun – père et fils – de retour du marché où ils ont vendu leurs fruits et légumes. Sur le chemin du retour une vieille qui fait ses fagots, une lavandière…qui chacun, chacune se moquent d’eux :

La première parce qu’ils se fatiguent à marcher à côté de leur âne ; le second parce que ce n’est pas à l’enfant de le chevaucher mais au père plus âgé ; et vice versa ; et finalement parce qu’ils vont épuiser leur âne en le montant tous les deux !

Sun et Petit Sun ne sachant plus trop quoi penser, décident finalement de porter l’âne jusqu’à la maison. Madame Sun se demande quelle mouche a bien pu les piquer ? Pas de réponse : ils sont trop fourbus…

En ressortant du centre Jacques Templier, j’ai aperçu quelques paniers en osiers dans lesquels les bibliothécaires avaient déposé des livres en cadeau à l’occasion de « Lire en Fête ». Ca m’a fait penser, qu’une fois encore, nous étions passé à côté de l’événement à Nucourt. Ca ne m’a pas empêché de fouiller dans les panier et de dénicher « Nakusha, l’indésirable » de Laurence Binet dans la collection « J’accuse….» chez Syros.

Sous prétexte de témoignages romancés, l’auteur s’insurge contre la condition de la femme dans certaines parties du monde. Y’a de quoi ! Et comme dirait l’autre, il y a quelque chose de sain dans les colères contre les injustices !

Ce sont donc deux portraits de jeunes femmes que l’ont a là. Celui de Nakusha – une jeune hindoue – cantonnée dans un rôle de servante, privée d’école…de sa sœur au mariage arrangée qui subit les violences de sa belle famille parce qu’elle n’accouche que des filles…C’est aussi le portrait  de Latifa – une jeune femme afghane qui traverse les crises politiques et subit les exactions des moudjahiddines et la charia des Talibans. Le féminisme est un combat sans fin. Ce qui est acquis ici ne l’est pas forcément partout.

Mais attention, à vouloir regarder loin, ne soyons pas aveugle à ce qui se passe sous nos yeux. Un fascicule édité par la Ligue des Droits de l’Homme faisait en 2004 un bilan mitigé sur la laïcité, la justice, la police, le droit des étrangers, les droits sociaux, la liberté d’expression… en France.

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 08:36

Né à Angers en 1911 dans une famille terrienne, son enfance est mouvementée et houleuse. D’abord troublée par le départ de ses parents en Chine puis par ses relations avec sa mère, son éducation cléricale….Il se révolte, fugue, part en maison de santé. Il s’adonne d’abord à la poésie mais Paul Valéry l’encourage plutôt dans la voie du roman. Hervé Bazin écrit ainsi 4 romans qui ne paraîtront jamais. Sa consécration vient avec Vipère au poing en 1948. Malgré le climat pudibond de l’après guerre, ce roman qui fait scandale, rencontre un vrai succès populaire avec une peinture sociale de la bourgeoisie et de l’éducation carcérale, avec ce portrait étonnant, criant de vérité d’une mère perverse. Il lui donne une suite en 1950 avec La mort du petit cheval et bien plus tard avec le Cri de la Chouette en 1972.

« Brasse-Brouillon » contre « Folcoche » guerre contre son fils et sa mère. Une mère, autoritaire et méchante, qui fait vivre à ses trois enfants un enfer. Après une longue absente de presque 6 ans, le retour tant attendu de cette mère va tourner au cauchemar.

« Folcoche » « Folle et Cochonne » surnom qu’on donné les enfants à leur mère, parle de lui-même et prouve bien la haine qu’il ont envers elle.

Mais « Basse Brouillon », le second des frères, ne va pas se laisse faire et va livrer une bataille sans vergogne contre cet être tyrannique.

Ce roman ne va laisser aucune mère indifférente, il va marquer pour longtemps les esprits, car quel enfant pourrait prier pour la mort de sa mère.

Pour fuir sa mère et une vie devenue trop difficile, Jean "Brasse Brouillon" entre au collège où il en ressort bachelier, il poursuit ensuite ses études de journalisme.

La vie semble lui réussir, il rencontre Monique, qu'il épousera malgré l'avis de ses parents, qui ne trouvent pas Monique assez noble pour entrer dans la famille Rézeau.

Mais l'avis de ses parents l'importe peu depuis qu'il les a quitté pour faire sa vie.

Tout va bien, jusqu'au jour où il apprend la mort de son père, une fois ce dernier en terre. Il va de nouveau devoir se confronter à la méchanceté de sa mère qui au travers de manipulations financières avec son dernier frère Marcel, va vouloir le déshériter.

C'est encore à la suite d'un décès, celui de la grand-mère cette fois, que Brasse Brouillon va encore être confronté à sa mère Mme Rezeau.

Marcel, le frère cadet, a profité de l'agonie de sa grand-mère pour récupérer tous les biens de valeur et faire prononcer le testament en sa faveur. Tout ceci met donc Mme Rezeau, connu pour sa cupidité, dans une colère folle, n’hésitante pas à rafler les derniers biens au nez du cadavre de sa belle mère encore chaud.

Ce décès rapproche Mme Rezeau non pas de son fils mais de sa petite fille, Salomé, elle se voit en cette jeune fille avec qui elle va se lier d'amitié et à qui elle va tout donner. Lui étant dévoué corps et âme, elles passeront les derniers moments de la vie de madame mère ensemble.

Il est intéressant de voir comment une mère aussi détestable et antipathique à pu découvrir un rôle de grand mère, malheureusement un peu trop tard.

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 08:35

Mercredi j’étais en RTT. Une journée entière consacrée à la Bibliothèque  ! Depuis une semaine et demi, je vide les rayons et je mets des livres et des cd en cartons pour les rendre à la Bibliothèque Départementale.

Les cartons, c’est devenu une obsession, j’en récupère partout ! J’avais déjà l’obsession des palettes qui traînent sur les trottoirs. Hé bien maintenant j’ai celle des cartons ! C’est grave docteur ? Avec les palettes j’ai fini par faire une cabane dans le jardin. Avec les cartons, je déménage et je stocke des tombereaux de bouquins !

Il fait encore nuit lorsque j’arrive en bibliothèque. A peine 7h00 ! Je dois encore sortir beaucoup de documents pour aérer les linéaires et faire de la place pour les nouveautés.

Exit le RAP, le R&B et autre musique techno ! Exit les mangas ! C’est finalement assez peu sorti. Exit les documents jeunesse sur la vie sociale, l’économie, les institutions, la citoyenneté ! Exit les albums jeunesse qu’on connaît par cœur ! Voilà, les rayons s’éclaircissent !

8h15, tout est chargé. En route. Je vais enfin découvrir la Bibliothèque Départementale rénovée. Après quelques échanges de mail (Re :, Re :, Re :, Re :, Re :, Re :) j’ai réussi à me glisser dans le planning de Diane Roussignol. C’est elle qui s’occupe du Vexin.

Avant même l’inauguration du 25 octobre je découvre les nouveaux locaux. C’est plus spacieux, plus agréable.

On a le sentiment d’être dans une bibliothèque et plus dans un entrepôt !

Après une brève visite guidée, je prends un chariot et je fais mes courses dans les rayons. Je n’ai pas de titres en tête, c’est des « achats » d’impulsion ! Titre, format, illustrations, en quelques minutes le chariot est plein.

Voici ce que j’ai ramené :

Des livres animés. C’est la folie des petits mais attention tout de même à ne pas trop les massacrer !

Des albums jeunesse – récents – pour la lecture à haute voix ou pour les premières lectures

Des documents animaliers. Cette fois je suis sorti du traditionnel safari africain pour sélectionner d’autres espèces : des forêts tropicales ou du Val d’Oise, du désert, des mares, des bords de mer, de la banquise ou encore des insectes…

Une commande spéciale pour un jeune passionné d’archéologie

Et puis, je peux bien vous le dire, j’en ai aussi profité pour me faire un petit plaisir. J’ai passé du temps avec Didier Dufaut, le discothécaire de la Bibliothèque Départementale pour sélectionner quelques cd de chanson française, de RAP et de rock progressif.

En juin dernier j’ai passé presque trois jours en formation avec la Bibliothèque Départementale sur le thème des musiques actuelles électriques et électroniques. J’ai révisé le Blues, le rock, les musiques jamaïcaines…et on a fait nos travaux pratiques sur le festival Furya à Cergy.

Il y a bien longtemps que je ne m’étais pas ainsi immergé dans l’univers musical. Merci-merci ! Et si j’ajoute à cela plein de concerts cet été en bords de mer ; le Cabaret Vert - un festival ardennais ; le « Summer of Love » sur Arte sur les années psychédéliques et l’explosion des prêts d’été sur les médiathèques de la communauté d’agglomération de Cergy…Hé bien j’ai frisé l’overdose ! Voilà ce que j’ai aimé, entre autre, alors si les oreilles vous en disent n’hésitez pas à venir en Bibliothèque réserver la musique que vous aimez.

Les Ogres de Barback

Les Hurlements de Léo

Ridan

Smooth

 

 

 

 

 Siméo

Cream

Aïwa

The Roots

Mercredi soir, en tout cas, est-ce que c'est l'odeur de la lecture fraîche ou pas, hé bien, il y a eu de la visite à la bibliothèque et des livres sont sortis ! Je retournerai bientôt à la Biliothèque Départementale pour vérifier cette hypothèse.

 

 

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16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 08:18

J’ai lu la « Grenouille à Grande Bouche ». On va raconter le début et essayer d’imaginer la suite. Il y a une Grenouille à Grande Bouche et elle demande à tous les animaux ce qu’ils mangent parce qu’elle en a marrrrrrre de gober des mouches !!

Hop ! Hop ! Hop ! La voilà qui s’en va là où il y a plein de neige, de glace et où il fait froid :

-T’es qui tôa ?

-Je suis le manchot

-Et tu manges côa tôa ?

-Je mange des poissons

-Bââââââ

Hop ! Hop ! Hop ! La voilà qui s’en va. Elle traverse une prairie et elle arrive dans une écurie :

-Hé, tu galopes vite tôa, t’es qui tôa ?

-Je suis un cheval

-Et tu manges côa tôa ?

-Je broute de l’herbe

-Beuuurk !

Hop ! Hop ! Hop ! La voilà qui s’en va. Elle traverse la savane africaine :

-Hé t’as plein de tâches toâ, t’es qui toâ ?

-Je suis le guépard

-Et tu manges côa tôa ?

-Je mange des gazelles et des impalas

-Bâââââ !

Hop ! Hop ! Hop ! La voilà qui s’en va. Elle traverse une forêt dans la montagne, peut être le Zaïre :

-Hé, tu fais peur tôa en montrant tes dents et en tapant sur ton ventre. T’es qui tôa ?

-Je suis le gorille

-Et tu manges côa tôa ?

-Je mange des pousses, des tiges et des feuilles

-Beuuuuurk !

Hop ! Hop ! Hop ! La voilà qui s’en va. Elle arrive dans les Pyrénées à côté d’un torrent :

-Hé t’es doux comme un ours en peluche tôa. T’es qui tôa ?

-Je suis l’ours brun

-Et tu manges côa tôa ?

-Je mange du miel

-Bââââ !

Hop ! Hop ! Hop ! La voilà qui s’en va. Elle traverse un jardin :

-Hé t’es qui une grosse boule de poil tôa. T’es qui tôa ?

-Je suis le chat

-Et tu manges côa tôa ?

-Je mange des souris

-Beuuuurk !!

Hop ! Hop ! Hop ! La voilà qui s’en va. Elle traverse la forêt amazonienne :

-Hé, t’es joli tôa avec tes belles couleurs. T’es qui tôa ?

-Je suis le perroquet

-Et tu manges côa tôa ?

-Je mange des fruits qui sont dans les arbres

-Bââââ !

-Hé bien môa, si c’est comme ça, je vais rentrer gober des mouches !

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