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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 07:25
     


Tout commence et tout finit à la Bibliothèque de Nucourt – c’est un peu le nombril du monde, l’alpha et l’oméga ! Holà, je m’égare et ce n’est pourtant pas le jour ! Je cherche un itinéraire de randonnée, proche, court, à l’abri du soleil.



Quoi d’autre ? De la bonne humeur. Le Oubabaou de Percubaba fera l’affaire. Vous connaissez ? Non ! Alors venez d’urgence l’emprunter à la Bibliothèque.

C’est enjoué. C’est enlevé. C’est …que du Bonheeeeeuuur, en chœur, dans la voiture qui nous mène sur la route d’Arthies…


   


Nous voici au départ du « Circuit des 5 châteaux », sur le parking de l’église. On passe devant la mairie, on traverse des pâturages – salut les vaches - on croise un tracteur. Ou vice versa.

On flâne, on musarde, tête en l’air quand tant d’autres déflore le paysage : lamiers, orchidées pourpres, sceaux de salomon.... Tiens des poires, des châtaignes, et des totottes fluorescentes…


   


mais aussi des post-it et des Cocaloïte phalloïde.


 


Je grappille quelques mûres sauvages. Leur goût change d’un buisson à l’autre, question d’exposition.


   


On arrive à Maudétour, son château, les communs, l’église Notre Dame de l’Assomption. Les cyclistes sillonnent le village comme un essaim d’abeilles. Ca donne le bourdon ! Vite, vite la route des Moines et le chemin du Tertre !! Heureusement que je suis déjà passé là autrefois, jadis, car l’itinéraire ne colle pas avec les plaques de rue, c’est du moins mon impression sur l’instant.

   


Qu’importe, on longe le bois de la Brume – ça ne se voit pas à l’image, je l’ai retouchée ! – le lavoir du Tertre récemment restauré nous indique un randonneur virtuel et en face une plaque commémorative en l’honneur d’un certain franc tireur ! Qui est-il ? C’est pas très éloquent.

Dans le bois des Bruyères, on décide de couper court, on bifurque à angle droit pour suivre le GR 11 et rejoindre le pylône de télécommunications.



   


Là, il faut improviser. Contre toute attente, le « chemin d’exploitation » s’est transformé en un vaste chantier ! D’autres se sont déjà plantés à cet endroit avant nous.

   


Tant pis on coupe à travers le chantier. Il s’agit de rejoindre le PR 4, c’est tout. On s’amuse un peu à dévaler de monumentales dunes de sable fin. C’est sympa comme tout. Loïc adopte une technique surf. Rémy s’élance avec audace. Maman ferme la marche tandis que je crible la scène avec cette sagacité qui me caractérise. Pas d’inquiétude, j’ai de bonnes chaussures montantes. C’est pas demain la veille que je me foulerai une cheville. Je me demande tout de même en mon fort intérieur « qu’est-ce donc que c’est que ce chantier là ? » Un lotissement ? C’est immense ! En fait il s’agit d’un golf :

« Site exceptionnel de 80 hectares au cœur du Parc Naturel du Vexin, dans le département du Val d’Oise, Le Domaine du Golf de Maudetour est le paradis des golfeurs. L’établissement est une union subtile entre un grand corps de ferme datant du XVIIe siècle et une architecture contemporaine. La nature s’empare du design intérieur des 121 appartements et suites où l’atmosphère végétale et boisée est présente à travers les tons vert et marron. Avec une prédominance pour le blanc, cet hôtel vise le repos et la détente de ses hôtes, qui auront eu le loisir de se dépenser sur le golf 18 trous du domaine. (Ouverture au printemps 2010) »

Ca vous rappelle rien ? Si, « Le domaine des Dieux » ! Astérix et Obélix !

PR 4 ! Enfin, le bois des Religieuses. Le chemin est lacéré des profondes ornières des tracteurs. Des arbres fendus, abattus – par la tempête ? – Laquelle ? – Celle de 1999 ? – coupent le chemin à plusieurs reprises, il faut chevaucher les troncs ou contourner ce foutoir. Certains arbres portent d'étranges stigmates.


Et quand je lis dans le guide qu’il s’agit d’une « zone marécageuse », alors là, je rigole doucement – c’est le cas de le dire ! Parce qu’en fait de rigole, c’est un fossé, que dis-je un canal !




 
 


J’ai l’impression de suivre une rivière bordée de beaux bouquets de plantes aquatiques. C’est tout à fait charmant. Amusant même de slalomer dans les taillis mais attention aux bestioles et aux tiques en particulier.

   


On longe la N 183 et je soupçonne le domaine de la Feuge de l’autre côté des haies. On suit le chemin en mode pilotage automatique. Erreur ! On débouche sur la nationale en plein trafic et les voitures nous frôlent dangereusement. Nous faisons marche arrière.

   


On est passé à côté d’un monticule de remblais et de ferraille sans soupçonner le bon chemin qui contourne le château des Tournelles. On ne fait que longer un muret tout juste maçonné. Heureusement internet nous propose une visite virtuelle.

La fin de la randonnée est proche. On entrevoit l’église. On pousse jusqu’au Foyer Rural pour s’y restaurer. Ici, ils ont des activités sympas. Rémy a fait de la danse Hip-Hop avec Virginie l’année dernière. C’est ici aussi que nos danseurs de country se retrouvent chaque semaine.

Au retour je me mets en cuisine.

On a tout un rayon de recueils de recettes en bibliothèque. Je n’aurais pas de mal à faire nos gamelles du midi et les repas du soir. C’est toujours meilleur réchauffé dit-on. J’ai 2 lapins « Bien vu » sous cellophane dans le frigo. Bien vu, rien de plus normal pour un lapin ! Aller, une recette aux pruneaux, façon tagine et une petite ratatouille pour sauver mes tomates défraîchies et mes légumes du soleil un peu ridés – le soleil c’est mauvais pour la peau – Zou, pour finir je passe une tarte aux prunes au four.

 


Une fois repus je me glisse sous les draps pour une soirée romanesque... Qu’allez-vous imaginer ? J’ai des livres au pied de mon lit : « Les barcelonnettes tomes 1 et 2 » d’Anne Valleys, « Wolf » de Jim Harrisson et « Encore une nuit de merde dans cette ville pourrie » de Nick Flynn. C’est un vieil aminche retrouvé sur le web – le correcteur automatique serpente sous le mot aminche et me propose amincie, c’est vrai qu’il n’est pas bien épais le garçon mais tout de même ! Il semble que la machine extrapole un peu ma pensée - qui m’a conseillé les deux derniers romans. Il est plus loquace qu’il ne le prétend et si parfois il noie le poisson par timidité je suis sûr qu’il nous laissera un petit commentaire pour nous encourager à découvrir ces 2 titres…L’avenir le dira…

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 08:37


La rentrée, ça se prépare. D’abord, c’est le grand remue-ménage : mettre en carton les livres – et le reste : les cd, les mangas, les cd-rom….- qui ont tourné toute l’année.

Il faut régénérer le fond. Il faut que ça respire la nouveauté, que les petites mains avides aient le plaisir chaque fois renouvelé de faire sortir quelque chose d’inédit des bacs et des rayonnages !


 


Mais c’est que ça pèse son poids ! On ne sera pas trop de 2 véhicules pour déménager le stock ! Et comme je ne veux pas être le seul prescripteur, j’ai proposé à Valérie, Alexis, Loriane et Rémy de m’accompagner.


 


Les jeunes font le plein de bandes dessinées : Gaston, Snoopy, Petit Vampire, l’Agent 212, Rantanplan, Luky Luke, Yakari, le Petit Spirou, Parker et Badger, cédric, Titeuf, Raghnarok, Iznogoud, Léonard, Margot et Oscar Plachu…


…que je complète génééééreusement d’une bonne brassée de Tchô acheté à prix discount, d’une pincée de Naruto acheté d’occasion chez Emmaüs et d’un cabas de Bibliothèques Rose et Verte nouvelles génération acheté…d’occasion chez Gibert Jeune. Tient, il n’est plus, Jeune ! Ainsi vont les choses…


Pourquoi ces collections un peu marketée ? C’est un test. Est-ce que ces séries dérivées peuvent conduire certains à lire plus spontanément ? Rémy dévore les Titeuf dans la soirée et il en redemande. Alors pourquoi pas Foot de rue, Totally Spies…

Depuis la reprise de la Bibliothèque il y a 6 ans, le fond des romans jeunesse a été réanimé. Les dons, les achats en brocantes ... ont permis de revivifier cet univers et pourtant ce sont toujours les même sempiternels « Grand Galop » qui sortent ! Sans parler des bandes dessinées et des Dragon Ball et autre Yu-Gi-Oh !....
Je profite de l'occasion pour remercier Mme Loriette qui a fait don à la bibliothèque de nombreux ouvrages : une belle série de romans courts de L’école des loisirs et du tout venant.

C’est là qu’on atteint les limites de l’amateurisme. Valérie a raison, il faut faire vivre ce fond, se poser, rediscuter de notre mission, mettre en valeur les œuvres, sensibiliser…C’est un métier !

Donc, pendant que les enfants remplissent un charriot de bandes dessinées, Valérie et Diane font connaissance, visitent, choisissent les collections automne – hiver de la Bibliothèque de Nucourt.


A l’autre bout des locaux j’amoncèle en vrac avec un grand V des documents sur les animaux, les hommes préhistoriques et les gaulois.

Les animaux ça défile ! Il n’y aura bientôt plus de grands singes à l’état sauvage – c’est inquiétant – et les zoo deviennent des conservatoires des espèces mais les documents circulent toujours autant, comme quoi il n’y a pas d’incidence directe entre l’intérêt qu’on porte au sujet et la préservation de la biodiversité. D’ailleurs aucun livre sur l’écologie, le réchauffement climatique, la nature…n’est sorti cette année, malgré la sensibilisation à laquelle nous avons contribué en septembre dernier avec l’opération « Nettoyons la nature ». Peut-être que c’est dans la cellule familiale qu’on s’initie ?


Le retour, c’est l’enfer. C’est facilement 3 jours de travail à temps complet : remettre en rayon, saisir les notices des livres et des revues récemment achetés et du tombereau des dons qui stagnent depuis parfois plusieurs mois, étiqueter, tamponner…Et puis, il va encore falloir retourner à la Bibliothèque Départementale. On a eu les yeux plus gros que le ventre. On n’a pas la place de tout stocker. Et puis j’ai commandé un peu de son : du gospel et du négro spiritual en prévision du concert que le Foyer Rural organise à l’Eglise à l’occasion des Journées du Patrimoine le Samedi 19 Septembre à 21h00 en collaboration avec la Commission des Fêtes.

 


Feel'Harmony

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20 juin 2009 6 20 /06 /juin /2009 12:49
Installation du bûcher du Feu de la St Jean
   
     
     
Préparation de la Sangria de bienvenue
Vous noterez le coup de poignet : il y a 2 écoles pour verser les bouteilles...
   
     
A la technique : jason, Julien, Brice, Armel
 
   
Répétitions
 
   
   
   
Les averses, la fraîcheur font craindre le pire...
Se réfugier au Foyer Rural ou monter un barnum pour le public ?
En tout cas, il faut monter crescendo jusqu'au Feu de la St Jean...

 
   
   
   
Et puis, c'est l'attente
Tout le monde est parti prendre une bonne douche
On est quelques uns à monter la garde

Les premiers curieux arrivent, les enfants la balle au pied, les plus grands autour d'un gobelet...
   
Ca démarre fort avec The Black Skulls : Jérémy (guitare), Johan (batterie) et Kevin (bass)
 
Puis vient le tour de Victor
Désolé, on est passé à côté d'uen session piano faute de temps...

 
La Country, voilà un beau moment de convivialité
Désolé, vous ne me verrez pas danser, je ne peux pas faire 2 choses à la fois
mitrailler l'assistance et retenir une chorégraphie

   
     
Malgré le traque et peut être quelques couacs
Mme Loriette nous joue quelques airs de clarinette

A quelques pas de là, quelques enfants de la "classe orchestre"
s'apprêtent à jouer le thème du Fantôme de l'Opéra
1ère session à 3 : Romain (trombone à coulisse), Rémy et  Nicolas (trompettes)
Rejoints ensuite par Myriam (flûte traversière), Giani et  Adrien (trompettes) et Melvin (clavier)
Tout s'est décidé à la dernière minute, l'enthousiasme des enfants
témoigne du succès du travail des enseignants et de l'Ecole de musique de Vigny
   
   
Manon, accompagnée par son grand père à la guitare interprète avec beaucoup de fraîcheur
"Couleur café" et sur "les Champs Elysées" et pour finir, une composition personnelle

Retour sur la planète Métal avec un beau boeuf avec Gilles à la batterie.
J'ai pas eu besoin de le titiller bien longtemps, il a de beaux restes aux bouts des baguettes.
Avec Guillaume, Jérémy et Kevin, ils nous ont improvisé 2 impros endiablées !

 
   
Rémi improvise une danse exotique habillé d'un pagne et  d'un soutif en noix de coco
sur les rythmes afro sud américain de Guillaume et Victor.
Toi, tu finira G.o en Club si tu continues ainsi !
Dommage pour Guillaume qui n'aura pas pu placer son morceau Rap

   
Ca continue encore et encore ...
 
Le feu c'est magique. Celui ci c'est fait attendre mais ça valait le coup !
     
       
Je ne saurais dire combien nous étions ce soir
Voici une vue panoramique sur 300 et quelques degré.
Prenez une loupe et comptez...

       
Et voilà nos cowboy qui jouent aux indiens pour une ronde autour du feu de camp !
 
Voilà, ça s'arrête là en attendant l'été prochain.
La Fête s'est encore poursuivi un peu.
Mais comme beaucoup de paparazzi
Je suis arrivé au bout de ma batterie...
Merci à tous pour votre bonne humeur,
Votre participation sans faille
Et à toutes les surprises que nous a procuré cette soirée.
Merci.

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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 08:17


Nous étions finalement assez peu nombreux – au regard du nombreux d’érudits locaux - à venir écouter les exposés de Céline Blondeau et Christophe Toupet à quelques heures seulement du remblaiement de la fouille archéologique du Camp César.

La fouille s’arrête prématurément à l’occasion de transactions immobilières. Le centre d’initiation à l’archéologie ne verra jamais le jour et les archéologues départementaux resteront sur certaines hypothèses que la fouille de la pointe de l’éperon aurait pu lever.

Du coup c’est avec beaucoup d’émotion que Christophe Toupet s’est adressé à ses auditeurs. J’ai cru déceler par moment des vibratos dans sa voix. Peut être un signe de tristesse et de déception de n’avoir pu aboutir le projet d’archéologie expérimentale qui aurait permis à de nombreuses classes d’expérimenter ce qu’était la vie quotidienne à l’âge de fer.

Je crois que cette émotion était partagée parce que certains d’entre nous sont très attachés à leur village et collectionnent tout ce qui s’y rapporte : cartes postales, des articles de presse…et tente de conserver un peu la mémoire collective.

Quant à moi, je me souviens encore de notre première rencontre. C’était à l’occasion de la Fête du Patrimoine. Nous venions d’emménager et en suivant le circuit de randonnée de l’Aubette qui longe l’ancienne voie ferrée et la cressonnière, nous étions tombés nez à nez avec Christophe Toupet, campé au pied de l’éperon avec derrière lui trois panneaux d’affichage.

On s’était assis dans l’herbe et on l’avait écouté – comme on écoute un conteur - nous dévoiler l’histoire du Camp César…D’ailleurs tout commence par un mythe, celui du Camp César, un mythe orchestré au 19ème siècle par Achenbach, l’exploitant des carrières de Nucourt qui voulut se faire mousser auprès de la Société d’Archéologie de Pontoise au risque de soutenir…l’insoutenable. En tout cas c’est déjà un beau début d’histoire !

En plus, tout cela me renvoie à mes chères études comme on dit. A l’époque je suivais les cours d’Henri Bresc à Nanterre, un passionné d’histoire de la méditerranée et plus particulièrement de la Sicile médiévale. Il m’avait encouragé à suivre l’option d’archéologie médiévale animée par Jean Marie Pesez et remettre à plus tard la paléographie.

C’est comme ça que je me suis retrouvé d’abord à fouiller sous la direction de Jean Michel Poisson la motte de la Bastide de Gironville – dite Fort Sarrazin – à Ambronay dans l’Ain, vestige d’une fortification de pierre et de bois édifiée en 1323 au moment des la guerre entre le Dauphiné et la Savoie et détruite en 1330 ; à suivre au musée National des Arts et Traditions Populaire un séminaire de Françoise Piponnier sur l’équipement des foyers villageois du 14ème siècle d’après les inventaires après décès et de participer enfin


aux fouilles du castrum de Calathamet, commune de Calatafimi en Sicile. J’ai été d’ailleurs ému de trouver sur le net la photo du ou plutôt des fours que j’exhumais cet été là, en préparant ce petit texte ! De retour de Sicile je soutenais mon mémoire sur Guibert de Nogent et la 1ère croisade devant Pierre Riché, spécialiste des Carolingiens. Voilà un destin contrarié ! Autant dire qu’écouter nos 2 archéologues, c’est pour moi boire du petit lait !

 

Qu’est-ce qu’on peut retenir des exposés de Céline Blondeau et Christophe Toupet ? Hé bien, d’abord, le site a une situation exceptionnelle qui en fait un parfait refuge une fois construit le fameux rempart. Il a été occupé dès le 5ème siècle avant notre ère et il est probable qu’il s’agissait à l’époque d’un sanctuaire lié à l’eau. Ce premier rempart a été restauré à trois reprises, à l’identique, jusqu’au Moyen Age et plus précisément à l’époque du traité de Saint Clair sur Epte au cours duquel Charles III le Simple cède le duché de Normandie au chef Viking Rollon. Le site dit du Camp César accueille alors certainement une garnison destinée à endiguer les incursions des pillards.

L’étude du rempart et du fossé qui lui est associé permet d’analyser le travail des carriers au Moyen Age. Les traces découvertes à la surface des parois des fossés et un bloc débité mais non extrait permettent entre autre de comprendre le mode d’exploitation d’une carrière, les gestes professionnels et les outils utilisés, les méthodes de levage des blocs du fossé jusque sur le rempart. Les traces de chaux découverte au fond du fossé ne sont pas celle d’un incendie de palissade comme on a pu le penser un temps, mais sont en fait les vestiges d’un four à chaux provisoire qui a permis de réaliser le parement extérieur de la fortification.

Je laisse aux archéologues le soin d’éditer sur ce blog un article plus scientifique.

Concernant les sempiternelles questions à propos de l’église, on peut désormais affirmer qu’elle n’a pas toujours été excentrée. Archéologues et historien ont retrouvé la mention d’une rue bordée de maisons qui reliait le village à l’édifice. Quant à savoir dans quelles conditions elle a disparu, c’est une autre histoire…

   

Enfin, le regard affûté, toujours à dénicher les anomalies de restauration ont permis d’en savoir un peu plus sur les étapes de transformation de l’église. Au-delà des évidences que le promeneur peut observer aisément, Christophe Toupet nous propose de reconstituer cette évolution en 6 étapes :

   
     

Voilà, les quelques années qu’ont passé Céline Blondeau, Christopher Manceau, Christophe Toupet et tous les stagiaires sur le site du Camp César auront permis de rendre au village de Nucourt une grande partie de son histoire.

 
 

Mais il reste toujours du travail. Personnellement je pense que les vestiges du Four à chaux que l’on perçoit encore en hiver au travers du sous-bois lorsqu’on emprunte la route de Serans mériterait d’être réhabilité comme on réhabilite les lavoirs. Des associations telle que Rempart sont tout à fait disponibles pour aider à évaluer ce type de projet. Evidemment c’est une propriété privée…

Par curiosité, j'ai retrouvé un album photo sur Picassa....

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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 06:52

« Le Petit Nicolas a 50 ans et pas une ride » titrait le journal des Enfants. Paroles de nostalgiques ! C’est vrai que Nicolas, Alceste, Eudes, Agnan, Geoffroy, Rufus et Clotaire sont comme on dit intemporels. Et pourtant mon gamin préfère de loin lire les aventures de Titeuf en Bibliothèque Rose que les Vacances, les Récrés ou les Copains du Petit Nicolas. Il s’en expliquera…

 

Personnellement, je suis resté sensible à cette écriture faussement naïve, d’une grande délicatesse et plein de tendresse. Le Petit Nicolas a cela de commun avec La gloire de mon père qu’il nous transporte dans un univers d’une grande fraîcheur, dans cette zone fantôme et définitivement bénie qu’est l’enfance.

 

En tout cas, belles plumes que celles de Gosciny et de Sempé. On connaît bien le scénariste d’Astérix et Obélix, de Luky Luke ou d’Iznogood…moins bien le talentueux Sempé au style très alerte et expressif. A l’époque j’enquillais sur Cabu et Reiser d’autres humoristes qui mériteraient d’entrer au Panthéon des agitateurs de conscience. Le petit Nicolas n’est pas une bande dessinée et pourtant la frimousse du petit héros a rendu célèbre ces mémoires si l’on peut dire. Rares sont les illustrateurs à marquer ainsi le lecteur.

 

On espère bien que le film de Laurent Tirard avec Maxime Godart - sélectionné parmi près de 600 candidats dit-on ! – sera à la hauteur de nos souvenirs de lecture. Le kitch des années 50-60 est à l’honneur en ce moment : culottes courtes, godillots, sacs à dos, cuisine en formicas et voitures aux formes généreuses…Un design qu’on retrouve d’ailleurs dans le nouvel opus d’OSS 117, réservé au public averti qui maîtrise les 2ème, 3ème, voir 4ème degrés sous peine de graves contresens. Pour le film, il faudra donc faire confiance à Anne Gosciny qui veille jalousement sur l’héritage paternel. Elle s’est sentie trahie par Uderzo il y a quelques années. Les propres héritiers du dessinateurs en seront peut être eux aussi pour leur frais…J’ai cru entendre des problèmes d’héritage x ou y. Ah, l’argent, l’argent !

 

Pour en revenir au petit Nicolas j’ai tanné Rémy pour lire quelques chapitres et faire des résumés – père indigne – en plus je l’engueule quand c’est mal fait ou plutôt pas fait comme je veux – j’en parlerai à mon psy ! Bref, j’ai recueilli ces quelques réflexions à propos de Sa photo de classe à lui – pour les ignards, il y a un chapitre intitulé « La photo de classe » :

 

« Nous on s’est installé et le photographe nous a pris. Ca a pris du temps il fallait s’installer : mettre les petits en bas, les moyens dans le 2ème rang et les grands dans le dernier. Il n’y a pas eu de bagarre, y’en avait juste qui disait « Je ne veux pas me mettre à côté de lui ! ». Sinon tout allait bien, pas de disputes. La maîtresse n’a pas crié. Elle s’est juste mise à côté et le photographe nous a pris en photo. Tout le monde était bien habillé. Y’en avait qui s’était fait une houppette comme Tintin avec du gel. On était tous bien peigné. Il y a pas eu besoin de donner des lignes de punition, ni de crier. Pourtant ça arrive quelques fois. Il y a des jours où ça crie autant le matin que l’après midi parce que des fois on parle, on se bat dans la cours et même des fois quand on fait n’importe quoi dans le rang.

 

Aujourd’hui, le héros des enfants c’est Titeuf, le Petit Nicolas c’est plutôt des époques d’avant et il y a des mots qu’on ne connaît pas et que sur Titeuf on connaît tous les mots, sauf pour les lecteurs de CP qui débutent et qui ne savent pas lire. Moi je préfère Titeuf mais ça n’empêche que j’aime bien le Petit Nicolas ».


 

Sinon, voici 5 résumés faits pendant les vacances de février. Il s’en sort pas si mal le bougre en expression écrite et en orthographe du haut de ses 7 ans ½ .

 

Jour 1, La plage, c’est chouette

 

« Nicolas est en vacances, il s’est fait des tas d’amis. Un jour Nicolas et ses amis décident de jouer au ballon et à un moment le ballon attérrit sur le père de Nicolas. Le père furieux lance le ballon très loin. Le propriétaire du ballon appelle son père. Le père du propriétaire dit « Ses vous que avait jeter le ballon allait le chercher le ballon tout de suite ». Le père dit oui biens sur. « Vous pouvez arrêter de jouer au ballon et creuser des trous dans le sable, le propriétaire de la plage nais pas daccord. » Les enfants monstre du dois le père de Nicolas. Le monsieur le dis de reboucher le trou. »

 

Jour 2, Le boute-en-train

 

« Aujour’hui il pleut. Tout le monde est à l’intérieur. Au moment du déjeuner moi et mes amis on joue quand tout à coup quelqu’un est entré et à proposé de nous garder et il a dit « suivez moi les enfants ». Nous on la pas suivi il resorti rouge de colère on est aller avec lui dans la pièce. On a jouer à des jeux marant on a jouer jeux je ne sais pas le nom sur se jeux on a pas arrêter de se taper à la fin le monsieur aller se faire mouiller par les goutes de pluie. »

 

Jour 3, L’île des Embruns

 

« Nous sommes en vacances à l’hotel Beau-rivage. Aujourd’hui maman décide de faire une excursion sur l’île des Embruns. Le lendemain matin M. Lanterman était venu avec sa casquette blanche de marin mai quand jais vue le bateau j’étais un peu déçu parce que le bateau étais très petit son nom s’étais « la jeanne » et son comandant n’avait pas d’uniforme de marin. M. Lanternau et Papa parle de se qu’il sont manger à l’hotel pour que l’un des deux est le mal de mer à un moment. Papa devin pale très pale. M. Lanternau lui a proposé un sandwiches. Papa a repondu non et il là proposé au patron quand le patron a vue les sandwiches il a falue revenir au port le plus vite possible parce que le patron étais devenu très malade. »

 

Jour 4, La gym

 

« Nous sommes sur la plage avec les copains, Blaise, Fructueux, Mamert, Irénée, Fabrice, et Côme. Hier on a eu un nouveau professeur de gym pour le cour de gimnastique des tas d’autres enfants mais pas du même hôtel des garçon que viennent de l’hôtel de la plage et d’autre qui viennent de l’hôtel de la mer. Le professeur a plié ses bras et ca a fait deux gros tas de muscles. Les enfants rient chahute mais n’écoute pas le professeur qui se fache et il sifle un grand coup. Le professeur dit « on va faire un jeu le premier arriver dans l’eau a gagner ». On c’est mis en ligne le professeur un coup de sifflet et on s’est tous pousser pour être le premier dans l’eau et on ses chamailler sur le coup le professeur est parti en colère. Le lendemain un nouveau professeur fait son apparition. »

 

Jour 5, Le golf miniature

 

« Aujourdui nous décidons d’aller au golf miniature alors nous sommes aller voir mon père pour lui demander de nous accompagner mais papa a répondu  Non et alors le petit Nicolas s’est mis à pleurer. Le papa cède et dit Oui nous sommes aller au golf. Le patron du golf recomande au père de bien surveiller les enfants. Mamert a pris une et la tirer si fort que la balle a attéri sur une voiture. Irénée et Fructueur  se battent. Les gens derrière se fâche le patron sort de son cabinet et appel un agent. L’agent dit « les enfants revener demain il y a des gens qui attende leur tour ». Le petit Nicolas par avec ses amis et son père. »



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