Lorsqu’on feuillette la presse locale, Val d’Oise Mag, l’Echo, la Gazette, on découvre au détour des actus ou des cahiers culturels les publications des auteurs et éditeurs valdoisiens. Il y a de cela 2 ans nous avions complété justement les collections de la bibliothèque en mettant à l’honneur quelques uns de ces nouveaux venus.
Roland Sadaune – Val d’Oise rouge
Val d’Oise rouge mène le lecteur à travers les reportages de Carine Kibert et les enquêtes du commissaire Stanislas Chimay. Ils pénètrent dans l’univers du marché de l’art où des assassinats se multiplient jusqu’à former l’ultime pièce d’un puzzle.
Maxime Chattam – L’âme du mal
Il a fait du chemin depuis et sa notoriété est faite dans l’univers du thriller. A propos de l’âme du mal il commentait à l’époque : « j’ai bossé dessus pendant près de 3 ans ». Ce jeune auteur a en effet mis toutes les chances de son côté. Un an d’étude de criminologie et plus de 2 ans de travail à la Fnac dans le rayon policier. « J’ai réussi à obtenir une dérogation pour assister à tous les cours de criminologie à Paris, pendant un an, mais je n’avais bien-sûr pas le droit de passer le concours. Ensuite, mon travail à la Fnac m’a permis de prendre des renseignements et des contacts auprès de différents auteurs et éditeurs que je rencontrais » précisait-il.
Dans l’âme du mal, le héro, l’inspecteur Brolin, formé par la cellule « profiler » du FBI est confronté à un tueur en série et plonge dans une enquête infernale. « Pour résoudre son énigme, le policier essaie de comprendre la psychologie du tueur par rapport au crime, à la position de la victime »
Marie Claude Devois – Trois cercueils pour Pontoise
L’ancienne magistrate évolue désormais dans l’univers de la fiction policière dont Pontoise sert de toile de fond. Quel lien y a-t-il entre un historien trouvé mort au pied des remparts, le cadavre de l’adjoint au maire chargé de l’urbanisme qui gît sur un parking de la place du Pont et un clochard retrouvé poignardé non loin de là ? A vous de le découvrir !
Bon anniversaire Monsieur Le Guillou est une intrigue hors du commun, mi bretonne, mi-africaine. Marie-Suzanne Kermet est intelligente, courageuse, jolie et rêve d’aventure. Elle tombe sous le charme de Monsieur Le Guillou mais le conte de fée tourne vite au drame. L’homme est mis en examen pour le meurtre de la jeune femme…
Gilbert Gallerne – Le patient 127
Très attaché aux auteurs américains tels que Stefen King et Dean Koontz. Après s’être essayé au fantastique, à l’horreur et à la science fiction, c’est vers le policier et plus précisément le thriller qu’il s’est tourné. Qui est le patient 127 ? Il ne peut être identifié car il est amnésique, sans papiers et sans empreintes. La police le soupçonne de grand banditisme. L’infirmière en charge de ce mystérieux patient se lance dans une enquête. Le patient 127 est-il fou ou cherche-t-il à la manipuler ?
Le prix de l’angoisse
Alors qu’ils sortent d’une séance de cinéma, Michel Berger et son épouse sont agressés. Traumatisé, l’industriel qui a des craintes pour la sécurité de sa femme et de ses enfants emploie un garde du corps chauffeur. Mais le choix de l’individu sera-t-il le bon ?
Marie Souffron – Le fil invisible
Ce roman raconte l’histoire de Léa, une mère dont le fils a été tué par un chauffard. Pendant une 100aine de pages le lecteur suit la vie parfois compliquée de cette jeune femme. Réussira-t-elle à faire le deuil de cet être aimé ? Sa recherche de l’assassin de son fils parviendra-t-elle à apaiser sa souffrance ?
Gilles Verdet – Une arrière-saison en enfer
Ce livre nous plonge totalement dans l’univers des années 70. L’histoire ? Un ancien anarchiste reconverti dans le commerce du whisky se rend à Bruxelles pour y faire une « livraison ». Il y rencontre un vieil ami. « Le livre se déroule sur deux périodes. Tout part de la rencontre d’un vieux copain. Puis le deuxième chapitre raconte l’histoire de gens cagoulés qui déboulent dans les beaux quartiers. Au fil de la lecture on comprend (…)». Coupons là l’interview pour ne pas dévoiler le mystère !
Paul Cordurie – C’est la faute à mon vieux
A 13 ans, Patrick est irrécupérable. C’est le point de vue de Jober, l’inspecteur chargé de la jeune délinquance à la Porte de Clignancourt. En mal de reconnaissance, il ne quitte pas Patrick et sa bande de copains d’une semelle. Dans ses excès, le petit devient incontrôlable. « C’est la faute à son vieux ». Ancien boxeur de renom, Jo Cicarelli dit « le vieux » ne travaille plus. Le soir, il fait la tournée des bars et délaisse sa femme et son enfant. De la maison de correction à la prison, du vol au meurtre, Patrick est-il vraiment irrécupérable ? Dévoré par la haine qui obscurcit son objectivité, arrivera-t-il à pardonner ?
Damien Damasio – La horde du contrevent
L’auteur a emporté dans son univers 2 complices : Boris, dessinateur e tArno, musicien. Le résultat : un livre au sujet incroyablement simple et complexe : le vent. 60 illustrations et un cd compris dans le livre qui reprend des passage du texte, des sons, des voix…pour densifier encore plus l’univers éolien crée par l’auteur.
Les personnages de la horde ont chacun une fonction et une personnalité singulière, tous tendent au même but : découvrir en remontant contre vent, l’origine du phénomène. Les portraits de personnages sont présentés sur le site web du livre. Le livre, les images, le son et ce site donnent toute sa cohérence à cet univers aérien.
Isabelle Joz-Roland – Tempête sur Royaumont
Des rencontres, un lieu qu’elle aime, une formation de prof agrégé d’histoire : l’alchimie a donné naissance à ce roman, bien étayé historiquement. L’histoire se déroule entre 1788 et 1794, en pleine Révolution française. Pour Isabelle, « c’est très représentatif de la petite histoire qui fait la grande. Les trois grandes strates de la société de cette époque y sont bien représentées. En fait, une petite histoire pour faire réfléchir sur la grande.
Claude Plumail – Le cybertueur
Dessinateur et parfois co-scénariste, Claude Plumail excelle dans le genre de l’héroïque fantasy mais se renouvelle ici en nous proposant une saga policière. Autodidacte, il a fait un court passage dans une école d’art plastique avant de travailler sur le tas aux albums du « Vagabond des limbes » où il peaufinait les décors. Viennent ensuite ses propres albums : Mythologias, Das Reich, Zeugme, le sortilège des rhunes mais aussi le dessin animé.
Le cybertueur est une histoire policière aux frontières du réel. Le scénariste Christian Godard lui offre l’occasion de changer de registre. « J’ai volontairement changé de style. Le cybertueur est une histoire plus modérée, contemporaine. Il fallait pour le bien du récit que je change. L’héroïc Fantasy reste bien sur mon petit jardin secret. »
Ces courtes chroniques ont été possibles en reprenant les articles parus à l’époque dans les journaux cités en introduction.