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15 octobre 2007 1 15 /10 /octobre /2007 17:10

On est arrivé les premiers et on a été accueillis par Mme JAHIER qui était là depuis 17h00. Elle nous a raconté l'excitation des enfants, leur envie de courir....Le stress est bon pour les artistes.
Enfin, on a pu entrer dans la salle. On a choisi d'être juste devant quoique je craignais que les enfants nous voient et se déconcentrent.
Quand ils sont entrés en scène, on a tout de suite vu leur bonheur d'être là. C'était la troisième fois qu'ils jouaient cette pièce devant un public chaque fois plus important. Quelle amélioration de leur jeu de scène cette fois-ci ! Dans l'équipe, il y avait des nouveaux, certains étaient partis, d'autres ne pouvant pas s'inscrire au théâtre cette année étaient quand même venus jouer.
Cette pièce, la petite fable démocratique, c'est l'histoire d'un vieux roi lion qui prend sa retraite. Tout le monde prétend le remplacer... pour le prestige, puis plus personne, devant l'ampleur de la tâche. Alors viennent les propositions de remplacement....mais personne ne convenant, les sujets viennent supplier sa Majesté le roi lion de remonter sur le trône. Celui-ci coule des jours heureux au zoo auprès de sa compagne et n'envisage absolument pas de reprendre les rênes du pouvoir. Alors voilà que l'ancien couple royal donne son héritier, non plus la royauté, mais la liberté de chacun.

La qualité d'interprétation des jeunes acteurs fut ovationnée par une salle bondée : 400 personnes, tous acquis à la cause des artistes.

Vinrent ensuite les autres groupes....des jeunes plus âgés, du collège à l'université. Le deuxième groupe jouait la même pièce plus fournie avec une interprétation différente mais tout aussi intéressante avec un lion et un chimpanzé très originaux.

J'ai préféré la pièce avec les gendarmes, pleine d'humour où trois jeunes recrues...un peu simples déjouent les stratégies de leur instructeur pour les évincer des enquêtes importantes et prestigieuses.

J'ai apprécié aussi la touche grave donnée par la dernière pièce sur la condition dramatique des enfants dans le monde : travail, esclavage, viol, guerre...

Il n'en reste pas moins une excellente soirée avec nos jeunes, une ouverture d'horizon : on peut faire du théâtre à tout âge dans tous les registres.

Merci à Thérèse PINSON, restée dans l'ombre, qui est à l'origine de la réussite de nos enfants.

Merci aux parents qui ont fait le taxi et merci à Mme JAHIER qui est restée si gentiment auprès des enfants.

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 07:53

Crapounette va à l’école, ça raconte que Crapounette va aller à l’école sauf qu’elle ne sait pas ce que c’est. Son maître s’appelle Barbichet le Maigrichon et elle est assise à côté d’Aimé les Ongles Propres. Et elle l’aime pas.

 

Dans son cartable, elle a des terres de couleur, une pierre plate comme ardoise, un os à la place de la règle, un silex pour tailler des charbons de bois. Elle a aussi une cuisse d’autruche si jamais elle a un p’tit creux.

 

La classe se fait à côté d’un gros arbre. Moi dans la classe j’ai une tortue et dans la classe à Crapounette c’est un lézard à collerette venimeux.

 

Elle va apprendre à dessiner des phrases. Barbichet le Maigrichon dit à Aimùé que gazelle ça s’écrit avec deux cornes !

 

Après tout le monde va à la cantine en se bousculant. Langoustine Gracieuse (elle me fait penser à Laurence) verse à chacun des élèves une bouillie qui est pas bonne.

 

L’après midi, ils jouent à un jeu qui ressemble à la balle au prisonnier mais ça s’appelle une noix de coco prisonnier et c’est Barbichet le Maigrichon l’arbitre.

 

A la fin il les emmène dessiner des fleurs dans une clairière et Crapounette découvre le parfum des violettes.

 

A la fin de la journée, Crapounette voudrait bien retourner à l’école.

 

 

Les vacances de Crapounette, hé bien ça raconte que Crapounette est dans son clan, les Craspouh, et que sa mère lui dit qu’elle va passer pendant une lune chez les Delarivière.

 

Les Craspouh sont toujours sales et mangent avec les mains et ils rigolent. Et les DElarivière, ils sont toujours propres et ils rigolent pas souvent.

 

Et en fait, comme les deux clans s’échangent, Aimé les Ongles Propres apprend aux Crapouh à être propre et Crapounette apprend aux Delarivière à être tout sales.

 

Crapounette veut partir chasser sauf que les chasseurs ne veulent pas l’emmener, pas’que les filles c’est interdit de chasser.

 

Heureusement Crapounette renifle l’odeur du renne à attraper et ils brandissent leurs arcs et tirent des flèches sauf qu’ils l’ont raté. Et après Crapounette leur dit de se recouvrir de crottin pour que le renne ne sente pas leur odeur et après ça sera plus facile de l’attraper.

 

Le soir Crapounette leur raconte des histoires drôles. Ils sont sur le point de rigoler mais ils retiennent leurs rires, mais ils rigolent quand même.

 

Après elle leur apprend à manger avec les doigts et à danser comme les Craspouh.

 

A la fin ils reprennent leur clan à eux.

 

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 07:28

Tara Duncan, comme Harry Potter, ignore qu'elle est issue d'une famille de sorciers puissants. Leurs vies sont on ne peut plus normales, tourmentées parfois comme elles peuvent l'être à l'âge de l'adolescence qui commence. Pourtant, à quelques occasions, il se produit d'étranges phénomènes inexpliqués jusqu'à la rencontre avec un monde extraordinaire, magique, insoupçonné dans lequel ils vont prendre une place de plus en plus importante et où leurs pouvoirs vont grandir. Ces pouvoirs impliquent des responsabilités, des choix, des inimitiés, mais aussi des amitiés très fortes dans lesquelles ils vont puiser d'incroyables forces pour se sortir de situations délicates et extrêmes.

 

Cependant, ces deux aventures qui nous entraînent vers des contrées imaginaires s'adressent à des publics différents. Tara Duncan nous emmène dans un monde féerique où la rêverie enfantine est en grande partie présente bien qu'elle vive des situations de grave dilemme, tandis que Harry Potter est rapidement confronté à la violence et au pouvoir, à un monde de plus en plus sombre où les âmes sensibles seront secouées.

 

Ce sont deux passages initiatiques fantastiques d'enfants doués de pouvoirs qui devront s'affirmer dans des jeux cruels d'adultes. C'est aussi, symboliquement, la vie de tout adolescent qui se bat contre lui même et ses fantômes pour mener la vie qu'il a choisi.

 

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 08:15

L'une est responsable des relations publiques d'un laboratoire pharmaceutique, l'autre est rédacteur en chef du magasine Elle. Tous deux mènent des vies excitantes, trépidantes, stressantes jusqu'à l'accident vasculaire qui va les conduire au Locked-in syndrome. Ils sont enfermés dans leur corps, incapables de bouger, de se nourrir, de respirer sans assistance respiratoire. Pourtant, ils sont là, quelque part, doués de toutes leurs facultés intellectuelles à chercher à tout prix à communiquer pour dire à quel point ils sont conscients de ce qui se passe. Ils entendent tout et c'est dans un clignement de paupière qu'ils vont le faire savoir. De là, ils vont nous raconter leur enfermement, leur souffrance, leurs frustrations, leur impuissance vécue de l'intérieur. Ce que nous livrent ces deux romans, c'est l'âme torturée de deux êtres dont la force intérieure les conduira à l'aboutissement d'un livre et à des destins bien différents. La lecture des ces romans, outre le ressenti , les émotions de deux patients jugés perdus, nous montre comment le corps médical prend en compte ... ou mal la douleur.

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 08:00

Les foires aux vins d’automne sont devenues des rendez-vous incontournables. Les enseignes de grande distribution et les cavistes rivalisent de promotions et de dégustations pour écouler des pyramides de cartons de vins.

Bonnes affaires ou attrapes nigauds, encore faut-il s’y connaître un peu avant de faire le plein de sa cave. Il faut réveiller le sommelier qui est en soi avant d’ouvrir le porte monnaie.

Visiblement les grands crus, les excellents millésimes sont vite dépouillés. C’est globalement 10 à 15% du chiffre d’affaires de l’année qui se joue en quelques jours !

Peut être préfèrera-t-on l’accueil de caviste ou de vignerons pour dénicher des petits vins bien sympathiques.

Mais alors, comment réussir une bonne foire aux vins ? C’est d’abord un peu de culture et beaucoup de dégustations. Pour la culture, c’est notre rayon ! Voyons voir un peu ce que nous réserve la bibliothèque !

 

On pourrait commencer par Maguelonne Toussaint-Samat qui réserve un bon chapitre au vin dans son histoire de la nourriture.

Elle revient aux origines, quelques siècles avant notre ère, entre Mer Noir et Golf Persique avec la domestication de la vigne et sa diffusion en Asie Mineure et dans le bassin Méditerranéen. Elle survole la symbolique du vin : la légende de Dionysos, l’ivrognerie de Noé, la présence du vin dans l’eucharistie…

Elle aborde évidemment, la culture, la fabrication et le vieillissement du nectar. Mais aussi le bon usage du vin depuis l’antiquité. Elle propose une relecture du Banquet de Platon et les joyeuses beuverie de nos ancêtres les gaulois.

 

Plus proche de nos préoccupations de consommateurs, ce document édité par l’INAO rappelle les conditions dans lesquelles ont été créées les Appellations d’Origine Contrôlée. Si la définition est simple, la mise en application est un travail de fourmis qui implique toute une filière. Chaque AOC répond à des critères d’aire de production, de cépages, de rendement, de titre alcoométrique, de procédés de culture et de vinification ou de distillation lorsqu’il s’agit d’eaux de vie.

 

« Tout Savoir » est centré sur les terroirs. Bien sûr on revient sur les origines du vin, le travail de la vigne et la vinification mais aussi sur les questions d’accords avec les mets et les fromages.

Mais surtout c’est une balades dans les régions de France : Alsace et Moselle, Champagne, Bourgogne et Beaujolais, Jura, Bugey et Savoie, Côte du Rhône, Provence et Corse, Sud Ouest, Languedoc-Roussillon.

L’encyclopédie Famille 2000 nous propose d’élargir un peu le sujet. On reprend vite l’histoire, les crus français mais on glisse sur d’autres pays producteurs européens tels que l’Italie, l’Allemagne, la Suisse, le Portugal, l’Espagne et la Grèce.

On glisse aussi sur les eaux de vie, leurs procédés de fabrication et leurs histoires qu’il s’agisse de distillats de vins (Cognac, Armagnac, Brandy, Jerez), d’eaux de vie de céréales (Whisky, vodka) ou des alcools issus de la fermentations de fruits ou de plantes (tequila, calva, genièvre, rhum…)

Et au point où nous en sommes rien n’empêche de s’arrêter un peu sur une boisson devenue mythique : l’absinthe. A Auvers sur Oise, un vibrant hommage lui est rendu au travers d’une mise en scène d’affiches, de tableaux, de livres et des collections d’ustensiles nécessaires à ce qu’on pourrait comparer à un rituel : les fontaines à eau, les pelles à sucre…

Cet alcool est depuis longtemps interdit mais les curieux peuvent encore y goûter dans certains pays voisins tel que l’Espagne. L’absinthe reste en tout cas attachée à de grands noms de la littérature et de la peinture. Certains en auront peut être un peu trop abusé pour y trouver l’inspiration !

Pour la bonne bouche, nous vous proposons un guide de la cuisine au vin : potages, civets, ragoûts, matelotes, gigues, daubes, marinades et autres gourmandises.

Et pour finir parce que le vin délie que les langues et l’écriture 3 anthologies qui font le tour des plus beaux textes de l’antiquité jusqu’à nos jours.

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