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18 avril 2007 3 18 /04 /avril /2007 07:54

Le salon du polar de Montigny-lès-Cormeilles est un rendez-vous incontournable pour les passionnés du genre. C’est Claude Chabrol qui en était le parrain en décembre 2006. Au menu des festivités, des dédicaces par dizaines bien sûr mais aussi des débats sur les thèmes de « l’ivresse du pouvoir » et « polar et critique sociale » ; une exposition de croquis d’audience de Benoît Peyrucq et enfin un concours de nouvelles. Bref, de quoi régaler les adeptes du genre.

Ce n’est pas toujours facile de sélectionner des nouveautés alors le salon a été l’occasion de faire le plein de romans jeunes et adultes. Sans hésitation nous avons collecté les romans en compétitions pour les prix :

du meilleur polar jeunesse francophone 2006 :

Disparus de Sarah Cohen Scali 

 La cage aux lionnes de Caryl Ferey

Zarbi des rails de Rouge Safran

L’heure de la vengeance de Catherine Missonnier

La onzième souris verte de Christian Poslaniec

Passeport pour l’enfer d’Arthur Ténor & Nathalie

Entre chien et lou de Florence Thinard

Le prédateur de Caroline Terrée

Le marabout de Barbès de Sergueï Dounotvetz

du meilleur polar francophone 2006 :

Ferreira revient de JP Arrou-Vignod

Alger la noire de Maurice Attia

Le chien tchétchène de Michel Maisonneuve

Manuscrit MS408 de Liana Lévi

Naevi de Nicolas Michel

Les ombres mortes de christian Roux

Enquête d’un père d’Olivier Thiébaut

 

  Les lauréats étaient respectivement :

« Le marabout de Barbès » de Sergueï Dounotvetz

Influencé par les aventures de Niki Java, le héros des romans policiers que lit son père, Niki Rakowski a tendance à se prendre pour un détective privé. Alerté par des transactions obscures sur un marché aux poules, Niki le roux (qui n'est pas Irlandais mais " il n'y a pas que les Irlandais qui sont roux ") mène l'enquête, en compagnie de son meilleur ami Jef, un immense Africain, qui saura l'éclairer sur les rites vaudous le moment venu. Ils se trouvent rapidement sur la piste d'un réseau de trafic de diamants, en plein coeur de Barbès. Les deux adolescents font la paire, tour à tours téméraires ou peureux, mais bien décidés à découvrir le fin mot de l'histoire, question d'honneur, dans cette histoire de fausses poules sacrées et de vrais méchants?

 Et « Les ombres mortes» de Christian Roux :

Geoffrey Martin, ce n'est pas son vrai nom. Sauf qu'il y a huit ans, quand sa voiture a percuté un arbre et qu'il a repris conscience, c'est celui qui figurait sur ses papiers. De faux papiers, d'après la police. Mais personne n'a pu en savoir plus car il a laissé sa mémoire dans l'accident. " Geoffrey " a donc commencé une nouvelle vie. Il a même rencontré le grand amour avec Josepha. Pourtant, il est hanté par un cauchemar récurrent et inexplicable : un œil détaché de son orbite vient rouler dans le caniveau et se perdre dans les égouts. Et puis, une nuit, c'est la réalité qui devient cauchemar quand il apprend que Josepha s'est suicidée. Il n'y croit pas, le lieutenant Lancelot non plus. Qui était Geoffrey Martin dans sa première vie ? Quel secret si lourd cachait-il, au point d'avoir effacé ses souvenirs ? Remarqué pour son premier roman Braquages, Christian Roux entraîne son lecteur dans un jeu de perpétuels rebondissements où le suspense fait sans cesse écho au tragique.

 

 

 

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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 12:01
 
La presse offre un extraordinaire panel de magasines. C’est une bonne façon d’aborder la lecture au travers de récits courts, variés et adaptés à chaque âge.
 
Il s’agit bien de nouveautés, écrites souvent par des spécialistes de la littérature jeunesse mais parfois aussi de pointures qui ont déjà un passif dans le roman adulte. En tout cas, la qualité est souvent au rendez-vous.
 
Un des intérêts de ces récits courts, toujours bien illustrés, c’est de donner le goût à différents genres : policier, fantastique, aventure, sentimental, science fiction…Mais aussi de permettre à de petits paresseux d’avaler facilement des fictions sans pour autant se lancer dans de gros volumes.
 
Comme tout magasine, c’est aussi une littérature de loisir, entre 2 lectures scolaires par exemple, ou à consommer rapidement le temps d’un trajet…Le contenu est souvent agrémenté de dossiers, de bandes dessinées, de jeux, de news, d’agenda…
 
En bibliothèque nous avons hérité d’un fond constitué essentiellement de " J’aime lire " et de " Je bouquine " à l’occasion nous avons complété ces séries pour renouveler l’intérêt des jeunes lecteurs.
   
" J’aime lire " est un magazine mensuel qui a déjà 30 ans d’existence. Il s’adresse à des enfants de 7 à 10 ans. Il est très reconnaissable à son petit format et à sa couverture rouge pimpante. Il est scindé en 3 parties : une histoire, quelques pages de jeux, des bandes dessinées dont la plus connue est Tom-Tom et Nanna. Il y a effectivement un vrai confort de lecture : longueur du récit, découpage, illustration et un renouvellement des genres.
 
 
 "Je bouquine " date de 1984. Il s’adresse à un public de collégiens de 10 à 15 ans. De grand noms ont collaboré à cette publication à commencer par Daniel Pennac. Il comprend un récit : humour, amour, aventure, polar…toujours varié, un dossier littéraire et une bande dessinée, une guide culturel : cinéma, bd, manga, musique…
 
 
 
   
" Les aventuriers " s’adresse à des lecteurs de 9 à 14 ans. Comme les autres il est conçu pour donner le goût de la lecture. Il contient lui aussi un roman, des bandes dessinées, des tests, un courrier et des témoignages.
 
 
 
 
 " DLire " a été créé en 2001. C’est un magazine pour pré-adolescents de 9 à 13 ans. La revue laisse une grande place à un roman illustré mais aussi à la bande dessinée avec les célèbres " Sardines de l’espace " de Joann Sfar notamment, ainsi que des jeux, un mini-mag avec des énigmes, des actus, des débats…
 
 
 
 " Images docs " sous titré : des découvertes plein les yeux est plus un magasine de vulgarisation scientifique pour les 8 à 12 ans. C’est un mensuel créé en 1989 qui plonge les enfants dans la découverte de la nature et du monde animalier, des sciences mais aussi de l’histoire par exemple.
 
 
 
 
 
D’autres magazines encore composent le fond mais de manière éparse :
 
 
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17 avril 2007 2 17 /04 /avril /2007 07:40

Tout le monde, ou presque, connaît Sylvie ! Passionnée et talentueuse elle prête souvent sa voix aux lectures d’albums et de contes. Quelle éloquence !
En décembre dernier elle a participé à une formation consacrée à l’accueil des tout-petits en bibliothèque.
La bibliothèque de Nucourt a toujours fait le pari que la lecture commence dès le premier âge. C’est pourquoi le bac des albums jeunesse est toujours plein !
La bibliothèque est un lieu qui se veut convivial. Évidemment le décor pourrait être rénové et nous en appelons aux bonnes volontés d’ailleurs.
Parents-enfants peuvent s’y rencontrer, manipuler, découvrir, choisir, lire les albums.
Et tant pis si parfois les livres en pâtissent un peu, c’est la règle du jeu !
Biensûr, il y a plus de confort à acheter et rester douillettement à la maison.
Mais tout de même il y a plus de variété en bibliothèque ! On peut facilement renouveler ses lectures, explorer des albums sans retenue, laisser les enfants fureter à leur gré, pas comme dans un magasin !
C’est aussi donner les goûts à une démarche personnelle et autonome pour le futur.
"Le 14 décembre 2006, j'ai participé à une formation sur l'accueil des enfants de 0 à 3 ans en bibliothèque. Eh oui, les plus petits ont aussi leur place.

Certaines bibliothèques du Val d’Oise telles que Beaumont ou Bessancourt, proposent déjà un aménagement spécifique pour les tout-petits.
 
Chaque participant arrivait en formation avec une motivation particulière :
- améliorer l'accueil des plus jeunes,
- comprendre les besoins des plus jeunes, pour pouvoir les intéresser
- évidemment, convaincre les parents de l'utilité de venir avec les plus petits (même au berceau)
- ouvrir les portes de la bibliothèque à toute la famille.

La lecture avec un bébé doit être un transfert d'émotions et surtout de plaisirs. Le lien entre l'adulte et l'enfant doit être privilégié. Il faut préférer la lecture individuelle à la lecture collective. Elle peut se faire en petit comité pour les enfants de 2 à 3 ans.

Il faut respecter le choix et rythme de l'enfant : se laisser guider par l'enfant. Le lecteur, pour transmettre du plaisir, doit lire des histoires qui lui plaisent. Il peut chanter.

Il n'a pas d'obligation de résultat. Il doit respecter l'enfant qui papillonne, qui change de livre en cours de route... c'est normal... et si ce n'est pas le moment pour l'enfant, on essaiera un autre jour...

Souvent, les parents ont peur d'emmener les petits à la bibliothèque, car ils risquent de déchirer ou mordre les ouvrages. On sait bien que les plus jeunes découvrent les objets avec leur bouche, leur nez... et parfois il y a de la perte. Ca n’a rien de grave. Bien sûr, cela ne dispense pas d'enseigner aux plus grands, le respect des livres.

Vous pouvez consulter à la bibliothèque de Nucourt :

- les bibliographies, des livres pour les enfants de 0 à 3 ans
- un article sur les principaux magazines pour les tout-petits, à partir de 3 ans
- une sélection de 10 CD pour la classe biberon
- à l’occasion de la formation la bibliothèque départementale a fait un don d’une 30aine de nouveautés

Saviez-vous qu'un nourrisson ne voit pas les couleurs ? Certains ouvrages, en noir et blanc jouent sur les contrastes. Ils sont particulièrement étudiés pour nos bébés. Alors lisez... profitez de cet instant de partage avec bébé... et observez le : parfois ses petits petons gigotent de bonheur."
A l'occasion de cette formation, la bibliothèque départementale a fait don à la bibliothèque de Nucourt d'un grand nombre de nouveautés :
Enfantines
Ferme les yeux
La toute petite dame
Mon petit d’homme
Ainsi font, font, font
1, 2, 3…Sommeil
Toc toc qui est là ?
Tout un monde
Méli mêlons
Comme tout le monde
Le grand album de Petit Ours Brun
Les aventures de la petite bulle rouge
Pipi dans l’herbe
Une souris verte…
Petit escargot
Qui où quoi
Bébés chouettes
Loup
Mon imagier des amusettes
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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 10:34

Animer une bibliothèque rurale c'est un vrai travail. Tout ne se fait pas seulement sur le temps des ouvertures au public. Loin s'en faut !

 

Désherbage, catalogage, rangement, manutention des livres mis à disposition par la Bibliothèque Départementale...Cela demande du temps et de la disponibilité.

 

Aujourd'hui tout est informatisé. Fini les boi-boîtes en bois et les fiches cartonnées. C'est l'ordinateur qui gère le catalogue, les adhérents, les prêts et les retours. C'est loin d'être une sinécure : matériel et logiciel jouent de concert pour créer des embrouilles. Cela use les nerfs, sans compter que l'on a dû perdre des livres à droite à gauche ! On n'a pas eu beaucoup de répit depuis le début mais je croise les doigts, on voit le bout du tunnel !

 

Entre les achats et les dons, nous rentrons régulièrement de nouveaux ouvrages et documents en bibliothèque. Il faut les trier, les indexer avant de les cataloguer. Evidemment tout est saisi sur un logiciel spécifique. On essaie de simplifier la saisie en ne conservant que les informations essentielles : auteur, titre, édition, côte, état, origine.

 

Mais cela reste une tâche laborieuse et fastidieuse

 

Pour les romans, c'est vite fait, ils sont classés et étiquetés de la façon suivante :

 

 R pour roman

 

RP pour roman policier

 

RS pour roman sentimental

 

RF pour fantastique et science fiction

 

TH pour théâtre

 

BD pour les bandes dessinées

 

Ajoutez un E devant et vous avez les côtes pour les romans jeunesse. Un jeu d'enfant n'est-ce pas ?

 

Où cela se corse un peu, c'est pour les documents. Il faut les feuilleter et les qualifier : histoire, géographie, tourisme, vie locale, religion, politique ???? Que sais-je encore ? On se réfère alors à la classification Dewey et voilà ce que cela donne :

 

 000 Livres professionnels

 

030 Dictionnaires

 

070 Presse - Radio - Télévision

 

100 Philosophie

 

133 Occultisme

 

150 Psychologie

 

200 Religions

 

240 Témoignages religieux

 

300 Société

 

301 Groupes sociaux

 

310 Problèmes sociaux

 

320 Politique

 

330 Economie - Travail

 

340 Droit - Justice - Prison

 

350 Administration - Armée - Police

 

370 Enseignement

 

390 Coutumes - Folklore - Biographies de gens simples - Vie autrefois

 

400 Langue - Grammaire

 

401 Ouvrages en langue étrangère (adultes)

 

402 Ouvrages en langue étrangère (enfants)

 

500 Sciences en général

 

510 Maths - Physique - Chimie

 

520 Astronomie - Exploration de l’espace

 

550 Géologie - Météorologie - Fossiles

 

570 Biologie - Nature - Environnement

 

580 Plantes

 

590 Animaux

 

600 Techniques en général

 

610 Médecine - Corps humain - Hygiène - Soins du corps

 

620 Mécanique - Industrie - Energie

 

630 Agriculture - Elevage professionnel - Ruralité

 

635 Jardinage - Basse-cour

 

640 Vie pratique : couture, correspondance, bricolage

 

649 Education familiale des enfants - Petite enfance

 

650 Aliments - Recettes de cuisine

 

660 Décoration de la maison

 

670 Fabrications diverses

 

680 Informatique - Télécommunications

 

700 Arts

 

701 Monographies d’artistes

 

720 Architecture - Urbanisme - Sculpture

 

740 Arts mineurs

 

750 Peinture

 

770 Photos - Cinéma

 

771 Monographies de photographes, Cinéastes, Acteurs

 

780 Musique - Danse - Spectacle - Théâtre

 

781 Monographies de musiciens

 

790 Loisirs - Sports - Pêche - Chasse

 

800 Littérature

 

801 Poésie

 

802 Théâtre

 

804 Textes divers

 

807 Humour

 

809 Monographies sur un écrivain

 

900 Histoire et géographie en général - Archéologie - Préhistoire

 

901 Monographies sur un pays

 

902 Récits de voyage

 

903 Faits divers

 

905 Guerres du 20e siècle

 

910 Communauté Européenne

 

930 France : description des sites (régions) - Ouvrages locaux

 

940 Histoire de France jusque 1940

 

(1914-1918, 1940-1945, voir 905)

 

944 France depuis 1945

 

990 Biographies collectives

 

 Pas toujours facile de s'y retrouver quand même ! Alors, entre nous, je vais copier les professionnels en surfant sur le site de la Bibliothèque Départementale du Val d'Oise

 

ou sur les sites du Réseau des Bibliothèque de l'Agglomération de Cergy.

 

Ce qui me rassure, c'est qu'ils ont parfois eux même du mal à se mettre d'accord sur les côtes ! Ouf !

 

Bon, suffit pas de les saisir il va falloir encore leur faire de la place dans les rayons.

 

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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 14:19

Régulièrement, la personnalité du Christ est remise en question. Quelques soient les intentions des instigateurs, le résultat est de contrarier les fondements de la foi chrétienne et les institutions ecclésiastiques.

Dernière polémique en date : la découverte du prétendu tombeau "perdu" de Jésus annoncé à grand renforts médiatiques par le cinéaste James Cameron.

 

 

 

 

En 2003, c'est Dan Brown qui s'y collait comme on dit avec un thriller tiré à 1 million 1/2 d'exemplaires : le Da Vinci Code. Vous ne l'avez pas lu ? Moi non plus ! Hé bien que cela ne nous empêche pas d'en parler !

En 2 mots, la thèse de l'auteur est que Jésus s'est marié avec Marie Madeleine, que  les rois mérovingiens sont leurs descendants et que l'affaire a été étouffée par l'Eglise depuis l'origine.

Dan Brown est un romancier. Il triture les évènements et les éléments historiques et religieux pour imaginer un jeu de piste visiblement passionnant. Mais cela n'est qu'un roman, pas un document, pas une étude scientifique même si l'auteur tente de convaincre le lecteur de sa sincérité. En tout cas c'est un roman polémique dont le succès tient au remue-ménage médiatique.

 

 

 

 

Du coup, pour aider le lecteur à mieux discerner le vrai du faux, de nombreux ouvrages critiques sont parus. Organisé de A à Z pour une lecture simple et rapide, "le Code da Vinci décrypté" de Simon Cox répond à de nombreuses interrogations,

 

 

Considérée à tort ou à raison comme plus sérieuse "l'enquête" de Marie France Etchegoin et Frédéric Lenoir, respectivement reporter au Nouvel Obs et directeur du Monde des religions a connu un vrai succès d'estime,

 

 

Enfin, afin de se faire mieux connaître et redorer son image l'Opus Déi s'est prêtée au jeu de la transparence pour mettre fin aux divagations les concernant.

Ceux qui ont aimé la verve de Dan Brown prendront un plaisir immense à découvrir ses autres oeuvres :

 

 

 

Pour les curieux, rappelons que le Val d'Oise est une terre de cinéma et que Ron Howard en particulier s'est arrêté au château de Villette à Condécourt pour y tourner quelques scènes fameuses. Suivez la piste. (1) (2)

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