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7 décembre 2007 5 07 /12 /décembre /2007 07:15

Ca raconte qu’un Père Noël lit son courrier et il voit un courrier pas comme les autres. C’est celui de Paul. Paul ne croit plus au Père Noël parce que le Père Noël ne lui apporte pas les bons cadeaux, même pas le train téléguidé. Donc le Père Noël a décidé de mener une enquête et retrouver Paul et trouver son cadeau. Mais la ville est trop grande.

Donc la lettre sent l’odeur des berlingots, c’est des bonbons. Il se déguise en Père Noël vendeur de bonbons et attend à la sortie de l’école. Le Père Noël se dit que si quelqu’un achète ses berlingots c’est Paul. Mais Paul a reconnu la barbe blanche et il ment au Père Noël et se sauve à toutes jambes.

Alors le Père Noël regarde la lettre. Il s’aperçoit qu’il y a des fautes d’orthographe. Il se déguise en instituteur, va à l’école et fait la dictée aux enfants. Paul voit le col rouge qui dépasse et reconnaît le Père Noël. Paul va au tableau et il écrit correctement. Du coup le Père Noël s’en va, dépité.

Paul le rejoint alors qu’il fait sa valise. Le Père Noël lui propose un tour en ballon jusqu’à la lune. C’était exactement le cadeau qu’il voulait et il re-croit au Père Noël.

 Déjà ça raconte un Noël pas comme les autres. C’est la maire du village qui lance un concours de la plus belle bûche. Tous les enfants se présentent : tous les garçons avec une bûche en bois, toutes les filles avec une bûche en chocolat. Sauf Victor qui lit 10 poèmes. Et le maire dit qu’il n’y a pas de bûche et Victor dit « j’ai bûché pour ça ! » Toute la salle se met à rire parce que c’est un jeu de mots.

 

Tous les enfants sont passés sauf Tony qui s’est déguisé en Zorro, qui rentre par la fenêtre, dans la main une bûche en bois et dans l’autre une bûche gluante en chocolat. Il marche sur sa cape et il tombe. Personne ne rigole mais Tony se relève aussitôt. Le maire dit « ne pleures pas, tu as gagné car tu as fait la plus belle bûche du concours ! ».

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 07:44

Il y a quelques semaines, un entrefilet signalait un casting pour un tournage à Nucourt ; profil jeune et teufeurs exigé !

Le mercredi 31 octobre, La Gazette du Val d’Oise levait le voile. Il s’agissait de filmer quelques scènes de « rave » dans les carrières pour les besoins du film « Ma fille a 14 ans » réalisé par François Desagnat et Thomas Sorriaux, déjà auteurs de « La beuze ». Dans les rôles principaux : Daniel Auteuil, Juliette Lamboley, François Damien….

 

 

Résumé de « Ma fille à 14 ans », une nouvelle de Vincent Ravalec

Qu'il est dur d'être le père d'une ado  ! C’est ce que découvre Philippe Le Tallec. A 14 ans, on est en colère contre tout, on veut faire comme les copains, ne plus recevoir d'ordre et faire ce qu'on veut quand on veut.....au final, on veut être libre.

Comment ce père "célibataire pour quelques temps" va-t-il gérer le quotidien avec sa fille Eglantine en pleine crise d'adolescence, sans compter les tâches ménagères ?

Il va souvent devoir s'interroger et même demander des conseils de notre bon vieux Père Noël !

Lui même ayant vécu une adolescence rebelle, il craint que sa fille ne prenne pas le bon chemin. Mais quels sont les délires des ados ? Hé bien pour le savoir ouvrez vite le livre, il va vous révéler ce qui vous attend peut-être dans quelques années.

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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 08:05

Je n’avais pas eu encore l’occasion de recevoir de classe en bibliothèque. C’est chose faite. Obéissants, disciplinés, les élèves de la classe de CP sont arrivés main dans la main en bibliothèque.

Ils ont d’abord rendu leurs livres avant de se mettre à vadrouiller, farfouiller, piailler entre les rayons. Puis, un par un, ils m’ont ramené un livre de leur choix. Ils se les partageront ensuite jusqu’à leur prochaine visite. Mais le livre c’est sacré, il semblerait que certains boudent les livres de leurs petits camarades…

La bibliothèque est une chance exceptionnelle de se voir proposer des supports actualisés, renouvelés et diversifiés. Impossible d’avoir une telle richesse d’albums, de documents ou de bd à la maison. Surtout que c’est à l’usage qu’on sait si un livre plait ou pas !

On est fin Novembre et je suis particulièrement étonné de les regarder déchiffrer tous les mots qui passent à leur portée. C’est plus rapide que je ne le pensais ! Bientôt je passerai le relais de la lecture à haute voix.

Le livre est un support exceptionnel pour découvrir le monde : la nature, les villes, les animaux, les autres civilisations…pour comprendre la société : l’exclusion, la guerre, la solidarité, la différence…pour percevoir les sentiments : l’amour, l’amitié, la jalousie, la colère, le chagrin, la solitude…Evidemment il reste à expérimenter tout cela et l’on peut apprendre de multiple façon.

Avant de partir la maîtresse leur lit une histoire pendant que j’enregistre les prêts. Juste après c’est mon tour. J’ai choisi de lire des histoires plus inattendues pour les détendre et les faire rire un peu. Ca ricane dur sans très bien comprendre. C’est pas grave, chaque chose en son temps !

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26 novembre 2007 1 26 /11 /novembre /2007 13:42

Comment avaler « Guerre et paix », un pavé de la littérature russe de quelques 1500 pages ? En restant 8 heures devant son petit écran, voyons !

On parle alors d’adaptation, de vulgarisation - et pourquoi pas de produit dérivé - mais plus tout à fait de littérature.

Pourtant cela pourrait au moins avoir l’intérêt d’introduire l’œuvre auprès de futurs lecteurs en stimulant des images bien réelles à propos de l’univers dans lequel se déroule l’épopée.

Car ce n’est pas une mince affaire de se plonger dans l’univers des batailles napoléoniennes et de l’aristocratie russe du 19ème siècle sans avoir jamais ouvert le plus modeste livre d’histoire, sans jamais s’être intéressé à l’histoire militaire et celle du costume par exemple, sans jamais avoir feuilleté l’iconographie et les tableaux d’époque…

Bon, les scènes de batailles sont un peu falotes et quelques blogueurs exultent « Dans guerre et paix, il y a guerre ! » ; d’autres, plus complaisants parlent « d’images soignées ». Qu’importe, les images font leur chemin. Le lecteur pourra enfin se faire une représentation réaliste.

Petite introduction à Léon Nikolaïévitch Tolstoï (1828-1910)

« Romancier dont le génie créateur, nourri par un vitalisme instinctif, a toujours été dominé et dirigé par le besoin d’une règle de conduite absolue, Tolstoï s’est tourné dans la seconde moitié de sa vie vers la prédication d’un christianisme renouvelé, ramené à la stricte observance de la loi d’amour, au nom de laquelle il condamne les structures économiques, sociales et politiques du monde moderne et les formes d’art qui en sont le fruit. Cette intransigeance rigoureuse de l’exigence morale appliquée à tous les domaines de la vie individuelle et collective a fait de Tolstoï l’un des maîtres spirituels du 20ème siècle naissant. »

Voilà l’accroche de Michel Aucouturier dans l’Encyclopédie thématique Universalis. Ca décoiffe ! Son parcours en deux mots :

Fils d’aristocrates, ses parents disparaissent tous les deux pendant sa prime enfance, ce sont ses tantes qui l’élèvent. Il démarre des études de philologie, puis de droit avant de rejoindre l’armée comme son frère aîné. Il est alors envoyé, en 1851, aux marches de l’empire pour des opérations de pacification. Il participe ensuite à la guerre de Crimée.

Très centré sur lui même, la littérature devient un outil d’auto-analyse. Ses premiers textes sont fondés sur ses expériences. Ils sont criants de réalisme. Ils tentent de fixer par ailleurs la psychologie des personnages, d’en tirer de grandes lois sur le développement de la personnalité. « Les cosaques »  est justement l’un des ouvrages de cette époque.

Premier grand succès de Tolstoï, « Les cosaques » décrit les aventures d'un jeune militaire Russe quittant Moscou pour faire campagne dans le Caucase. Là bas, il devra s'immerger totalement dans la culture Cosaque, et il ressentira ses premiers sentiments amoureux...

Roman de la liberté et de la force vitale, les cosaques nous met aux prises avec une nature libre de toutes contraintes, et un peuple en parfaite harmonie avec celle-ci. Les personnages sont attachant (notamment le vieux colosse Cosaque qui nous fascine et nous amuse par son comportement profondément libre et indépendant), et on est balayé par une grande bouffée d'air pur et sauvage durant la lecture...

Démobilisé, il contribue à un journal, « Le Contemporain », tourné vers le libéralisme occidental. Il prendra vite ses distances vis à vis de la rédaction et les intellectuels progressistes. Il se tourne alors vers des activités plus sociales : il tente d’affranchir ses serfs puis exerce des fonctions de juge de paix en soutenant les paysans, crée une école et s’intéresse de prêt à l’éducation populaire.

Viennent ensuite ses grands romans.

« Guerre et paix » coïncide avec le cinquantième anniversaire de la victoire sur Napoléon. Le livre est écrit entre 1863 et 1869. C’est une œuvre patriotique difficile à résumer en quelques lignes. L’action se déroule de 1805 à 1820. Elle met en scène plusieurs étapes des relations franco-russes. Les scènes de batailles sont centrales : Schoengraben, Austerlitz et Borodino. Tolstoï décrit aussi la Russie tsariste. Les personnages de cette épopée sont très nombreux. Il est difficile de s’attacher à un héro en particulier si ce n’est peut être Pierre Bézoukhov qui sert de fil conducteur.

Le portrait de Napoléon casse le mythe du héro visionnaire qui dirige les évènements. Napoléon est pris par le destin et l’apparente défaite russe n’est que le début de la débâcle. Napoléon a été attiré dans un piège qui s’est refermé sur lui.

Autre roman d’anthologie, « Anna Karénine » (1873-1977). Le suicide d’une voisine lui inspire le sujet du livre, celui d’une femme adultère acculée au suicide.

Anna Karénine est la peinture même de l’amour tragique. Plus largement c’est aussi un panorama de la Russie des années 1870. Le roman est long à sortir, Tolstoï, est pris par les affres de la dépression et trouve un remède dans la pratique religieuse. Il se lance alors dans l’exégèse des textes du Nouveau Testament et ramène le message du Christ à une règle de vie fondée sur deux principes : l’amour de Dieu et celui de son prochain.

Anna n'est pas qu'une femme, qu'un splendide spécimen du sexe féminin, c'est une femme dotée d'un sens moral entier, tout d'un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s'applique aussi bien à son amour. Elle n'est pas, commeEmma Bovary , une rêveuse de province, une femme désanchantée qui court en rasant des murs croulants vers les lits d'amants interchangeables. Anna donne à Vronski toute sa vie. Elle part vivre avec lui d'abord en Italie , puis dans les terres de la Russie centrale, bien que cette liaison notoire la stigmatise, aux yeux du monde immoral  dans lequel elle évolue, comme une femme immorale. Anna scandalise la société hypocrite moins par sa liaison amoureuse que par son mépris affiché des conventions sociales.

Il découvre Moscou en 1881. Le spectacle de la misère urbaine lui inspire effroi et condamnation. Sa réponse n’est pas celle de révolution mais celle de la philanthropie. D’un point de vue strictement artistique, il prône un art populaire et non pas élitiste.

« La dénonciation du message social, qui domine l’œuvre des dernières années, s’accompagne d’une mise à nu de la condition humaine dont l’accent pessimiste est cependant tempéré par le thème constant de la conversion spirituelle. […] En conflit ouvert avec les autorités civiles et religieuses (qui l’ont excommunié en 1901), Tolstoï est cependant protégé par l’immense autorité morale dont il jouit dans le monde. » Il meurt en 1910.

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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 16:50

Le PNR nous a adressé récemment une grosse pochette joufflue qui s’est éventrée sur le meuble informatique de la bibliothèque et a régurgité une coulée de courriers, de fascicules et de guides de randonnées sur la tablette du clavier.

Super ! Il y a une douzaine d’années lorsque je suis revenu sur le Val d’Oise, je m’étais acheté un - désormais vieux – topoguide pour parcourir les chemins creux du Vexin, m’oxygéner et me ressourcer des courses folles dans les méandres du RER A, des cavalcades dans les centres commerciaux, les esplanades de ceci, les boulevards de cela et autres péripéties pittoresques de la vie urbaine.

A cette époque je m’inscrivais encore sur les randonnées de « Nature & Découverte » pour découvrir justement le patrimoine naturel et le petit bâti. On se donnait alors rendez-vous sur des parking de gare, des parvis d’église, des places de mairie et l’on partait guilleret, sac à dos, pour des journée d’excursion remarquables.

Il me reste de cette époque une boussole, un poncho toujours dans son emballage d’origine, un topoguide trop fatigué pour me conduire où que ce soit et un album de photos mémorables !

Pour le reste, vous trouverez un topoguide et des pochettes d’itinéraires en bibliothèque :

- Autour de la Chaussée Jules César

- La vallée de l'Epte et l'Aubette de Magny

- De l'Aubette de Meulan à la vallée de la Montcient

- D'Auvers sur Oise à la vallée du Sausseron

- Les environs du Bois de la Tour du Laye

Et parmi les brochures, je retiens surtout :

- A la découverte des milieux naturels du Vexin Français

- Mémoires de roches - promenades géologiques dans le Vexin Français

Pour ceux qui ont des soucis d’orientation, je vous signale les fiches de l’IGN pour apprendre à lire une carte et s’orienter. Ca peut être utile. Ceci dit, je me suis souvent perdu et je ne le regrette pas !

Enfin, pour tous ceux qui préfèrent sortir en bonne compagnie, le Foyer Rural de Nucourt propose régulièrement des randonnées. Les dates de rassemblement sont affichées dans les vitrines près de la mairie.

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